Fracturation hydraulique
Jusqu’à présent, au Colorado, l’eau utilisée pour la technique de fracturation hydraulique n’était pas recyclée. Et pour cause : aucune loi ne le demande. Mais les choses pourraient bien changer d’ici peu car la technique existe.
La compagnie pétrolière texane Schuepbach a déposé une QPC (Question Prioritaire de Constitutionnalité) visant l’interdiction de la technique de fracturation hydraulique définie par la loi du 13 juillet 2011. Si le Conseil Constitutionnel décidait que cette loi va à l’encontre de la Constitution, la technique de fracturation hydraulique pourrait commencer à être utilisée sur le territoire français.
L’exploitation des réserves pétrolières du Montana et du Dakota du Nord, ainsi que de celles en Amérique du Nord serait possible grâce à une technologie de fracturation hydraulique provenant d’Alberta, au Canada.
Afin de donner une seconde vie aux moteurs industriels, dans le cas présent les moteurs des anciens appareils de l’armée américaine, un projet mené par un équipementier d’outre-Atlantique les transforme en moteurs pour la technique de fracturation hydraulique. Avec un gain budgétaire non négligeable.
Le développement de l’extraction du gaz de schiste qui a apporté divers changements aux Etats-Unis intéresse de plus en plus d’Etats. Le dernier en date qui pourrait autoriser la technique de fracturation hydraulique sur son territoire est l’Illinois.
La compagnie Omni Water Solutions est en pleine recherche sur le recyclage de l’eau provenant de la fracturation hydraulique. Ils auraient mis en place un container capable de purifier l’eau grâce à des filtres et autres moyens.
L'extraction du gaz de schiste est relativement complexe. Pour les gaz et pétroles conventionnels, le processus est assez simple : il suffit d'atteindre les poches des gisements et d'en faire remonter le contenu. Pour les produits schisteux, l'huile et gaz de schale sont enkystés dans la roche elle-même.
Il faut alors mettre en place un processus différent d'extraction, la principale méthode consistant en une fracturation hydraulique horizontale de la roche mère. Cela consiste à micro-facturer la roche qui contient du gaz afin de dégager petit à petit le gaz prisonnier des couches dures pour pouvoir l'extraire ensuite.
Pour procéder à cette fracturation, de l'eau à très haute pression est injectée massivement par un conduit de forage. Sont mélangés à cette haut un certain nombre d'additifs chimiques qui ont chacun une vocation précise.
Les sables de granulométrie lubrifiés sont ajoutés à l'eau injectée et iront se loger dans les micro-fractures afin de les maintenir ouvertes. Des biocides sont également ajoutés afin de limiter la prolifération des bactéries dans le puits. Plusieurs détergents sont également présents afin d'augmenter la désorption du gaz pour en extraire en plus grande quantité.
Cette technique a été inventée dans les 1940 même si les premières extractions par fracturation hydraulique horizontale remontent véritablement aux années 1980.