Fracturation hydraulique
Dossier particulièrement sensible en Allemagne, la question de l'autorisation de la technique de la fracturation hydraulique oppose d'un côté ceux souhaitant que le pays bénéficie des retombées économiques et ceux qui craignent un impact négatif sur l'environnement. En ce sens, le gouvernement allemand a décidé d'attendre la rentrée pour le vote autorisant ou non la technique contestée.
Une étude réalisée aux Etats-Unis par un service du gouvernement américain révèle une excellente nouvelle pour toute la filière : la fracturation hydraulique n'entraîne pas de facto une pollution de l'eau potable.
Plusieurs mois d'âpres négociations auront été nécessaires au gouvernement actuel pour parvenir in fine à une loi autorisant la mise en œuvre de la technique de la fracturation hydraulique. Une avancée majeure pour le pays qui ne va pas pour autant sans présenter de nombreuses conditions.
Le gouvernement du Québec vient de créer une commission spéciale sur la question des répercutions néfastes de la technique de la fracturation hydraulique. Le but est de lever les nombreux doutes qui subsistent et de faire en sorte que l'exploitation du gaz de schiste soit en parfaite résonnance avec les cinq grandes conditions fixées par le gouvernement.
Le débat fait rage entre les pro et les anti gaz de schiste. La faute principalement à la technique d’extraction de ce gaz, la fracturation hydraulique, vivement critiquée par les écologistes. Mais une nouvelle technologie, bien plus propre, pourrait bien mettre tout le monde d’accord.
Le gouvernement espagnol vient de décider d’opter pour la fracturation hydraulique, afin de relancer son indépendance énergétique. Et ce malgré de nombreuses oppositions, dont la Catalogne.
L'extraction du gaz de schiste est relativement complexe. Pour les gaz et pétroles conventionnels, le processus est assez simple : il suffit d'atteindre les poches des gisements et d'en faire remonter le contenu. Pour les produits schisteux, l'huile et gaz de schale sont enkystés dans la roche elle-même.
Il faut alors mettre en place un processus différent d'extraction, la principale méthode consistant en une fracturation hydraulique horizontale de la roche mère. Cela consiste à micro-facturer la roche qui contient du gaz afin de dégager petit à petit le gaz prisonnier des couches dures pour pouvoir l'extraire ensuite.
Pour procéder à cette fracturation, de l'eau à très haute pression est injectée massivement par un conduit de forage. Sont mélangés à cette haut un certain nombre d'additifs chimiques qui ont chacun une vocation précise.
Les sables de granulométrie lubrifiés sont ajoutés à l'eau injectée et iront se loger dans les micro-fractures afin de les maintenir ouvertes. Des biocides sont également ajoutés afin de limiter la prolifération des bactéries dans le puits. Plusieurs détergents sont également présents afin d'augmenter la désorption du gaz pour en extraire en plus grande quantité.
Cette technique a été inventée dans les 1940 même si les premières extractions par fracturation hydraulique horizontale remontent véritablement aux années 1980.