Extraction du gaz de schiste
Le département américain de l’énergie a décerné divers prix à des projets axés sur la recherche sur le gaz de schiste et, en particulier, sur les projets visant à réduire les problèmes environnementaux liés à la frcaturation hydraulique.
Une étude du MIT (Massachussetts Institute of Technology, Boston, USA), vient s’opposer à la thèse que l’exploitation du gaz de schiste émettrait plus de gaz à effet de serre (GES) que le charbon.
Le 21 novembre dernier, le Parlement européen s’est refusé d’imposer un moratoire sur les gaz de schiste. Ainsi, la politique énergétique de chaque pays dépendra avant tout des décisions prises au niveau national. Les eurodéputés verts ont fait savoir leur désaccord via un communiqué de presse.
Le médiateur du Pays Basque sud, l’Ararteko Iñigo Lamarca, a demandé un moratoire concernant la prospection et l’extraction des hydrocarbures non conventionnels sur le territoire de la communauté autonome.
Dans son rapport présenté au Parlement, Jan Wright a évalué les possibles impacts écologiques de la fracturation hydraulique en Nouvelle-Zélande, et souligne qu’un moratoire n’est pas nécessaire contre cette méthode d’extraction.
La société d’équipements industriels Curtiss-Wright a racheté Cimarron Energy Holding Company afin de se lancer dans la production d’équipements utilisés dans la prospection et l’exploitation du gaz et de l’huile de schiste.
Comment extrait-on du gaz de schiste ? Par forage, bien sûr, presque de la même manière que le gaz naturel, même si les taux de récupération sont beaucoup plus faibles (sous-entendu beaucoup de gaz est perdu pendant l'extraction, ou n'est jamais remonté des puits). Alors que l'on peut récupérer en moyenne 75 % du gaz naturel d'une poche forée, seulement 20 % des carbures schisteux peuvent être isolés et remontés à la surface.
La plupart des schistes gazéifères sont prisonniers des couches souterraines d'argile litée. Les différentes étapes de production du gaz et de l'huile de schale à partir des sols argileux ont donc toutes comme objectif de séparer les sédiments et le gaz.
Chaque forage a ses particularités et ses propres dispositifs d'extraction, dépendant notamment des types de roches mères d'où il faut extraire le gaz. Selon si le gisement est noyé entre plusieurs couches humides ou si la perméabilité de la roche est plus ou moins élevée, les techniques diffèrent à la marge.
De nombreux types d'additifs (nitroglycérine gélatinée, dioxyde de carbone liquide…) et beaucoup d'eau sont injectés à très haute pression sur la roche, en profondeur, afin de la fissurer et laisser s'enfuir le gaz qu'on récupère ensuite à l'aide de tuyaux de pompage.
Certains forages sont dit à fracturation horizontale, le point d'injection de l'eau étant sur le côté et à hauteur du gisement plutôt qu'au dessus de lui, ceci afin de pouvoir exposer une plus grande partie du gisement au trou de la sonde d'extraction.