Extraction du gaz de schiste
eCorps Stimulation Technologies, filiale d’eCorp International, vient de stimuler avec succès du schiste contenu dans l'"Eagle Ford", une roche sédimentaire du Texas.
Alors que l’autorisation de la technique de fracturation hydraulique dans l’Etat de New York par le Gouverneur Andrew Cuomo semble de plus en plus proche, un collectif d’élus s’est formé pour demander plus de temps.
La Cour Suprême d’Israël a rendu un verdict permettant l’avancement du projet de prospection et d’extraction de l’huile de schiste dans le pays, projet bloqué pour des questions légales.
La ministre de l’Ecologie Delphine Batho a démenti les propos tenus par Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères, au sujet d’un collaboration franco-algérienne sur les technique d’exploitation du gaz de schiste.
Le gouvernement français n’a jamais fermé la porte aux gaz de schiste mais seulement à la technique de fracturation hydraulique jugée dangereuse et polluante. Une autre technique moins risquée pour l’environnement pourrait permettre l’exploitation du gaz de schiste sur le territoire.
Le gouverneur de la Californie, Jerry Brown, et son administration ont adopté de nouvelles règles concernant la fracturation hydraulique. C’est la première fois que des règles strictes sont prises à ce sujet.
Comment extrait-on du gaz de schiste ? Par forage, bien sûr, presque de la même manière que le gaz naturel, même si les taux de récupération sont beaucoup plus faibles (sous-entendu beaucoup de gaz est perdu pendant l'extraction, ou n'est jamais remonté des puits). Alors que l'on peut récupérer en moyenne 75 % du gaz naturel d'une poche forée, seulement 20 % des carbures schisteux peuvent être isolés et remontés à la surface.
La plupart des schistes gazéifères sont prisonniers des couches souterraines d'argile litée. Les différentes étapes de production du gaz et de l'huile de schale à partir des sols argileux ont donc toutes comme objectif de séparer les sédiments et le gaz.
Chaque forage a ses particularités et ses propres dispositifs d'extraction, dépendant notamment des types de roches mères d'où il faut extraire le gaz. Selon si le gisement est noyé entre plusieurs couches humides ou si la perméabilité de la roche est plus ou moins élevée, les techniques diffèrent à la marge.
De nombreux types d'additifs (nitroglycérine gélatinée, dioxyde de carbone liquide…) et beaucoup d'eau sont injectés à très haute pression sur la roche, en profondeur, afin de la fissurer et laisser s'enfuir le gaz qu'on récupère ensuite à l'aide de tuyaux de pompage.
Certains forages sont dit à fracturation horizontale, le point d'injection de l'eau étant sur le côté et à hauteur du gisement plutôt qu'au dessus de lui, ceci afin de pouvoir exposer une plus grande partie du gisement au trou de la sonde d'extraction.