Impact économique
Prenant le contre-pied d’ExxonMobil qui a annoncé il y a quelques mois l’abandon de ses projets d’exploitation du gaz de schiste en Pologne, CocoPhilips et Chevron continuent leurs investissements dans le pays.
On parle ces dernières années d’une « révolution du gaz de schiste » aux Etats-Unis. La découverte de ce nouvel or noir, associée au développement de la technique d’extraction par fracturation hydraulique, est venue bouleverser non seulement le secteur de l’énergie, mais aussi la vie locale à proximité des gisements de schiste. L’Etat de l’Ohio est exemplaire pour comprendre l’avènement de cette ruée vers l’or noir.
Le gouvernement avait demandé à Louis Gallois, commissaire général à l’investissement et ancien PDG d’EADS, un rapport sur la compétitivité des entreprises françaises. Selon Paris-Match, au sein de ce rapport il y aura un plaidoyer en faveur du gaz de schiste.
Mercredi, le géant de l’énergie ExxonMobil a déclaré s’offrir le groupe canadien d’exploitation pétrolière et gazière Celtic pour plusieurs milliards de dollars.
La Colombie souhaite attirer des investisseurs pour exploiter les énergies non conventionnelles du pays. Les compagnies pétrolières Exxon et Shell devraient aujourd’hui soumettre leurs propositions à Bogota.
Après réflexion sur les « nouvelles conditions du marché européen et la réorganisation du transport de gaz engagé en Europe », le groupe pétrolier Total a confirmé la cession de sa filière gazière TIGF (Total infrastructures gaz France).
La demande énergétique mondiale est en constante augmentation, et ce, à une époque où les populations souhaitent à la fois diminuer leur facture énergétique annuelle tout en augmentant leurs besoins, avec l'évolution de la technologie et l'explosion des transports de personnes et de marchandises. Dans le dernier quart de siècle, la demande globale de gaz a augmenté de près de 85 % !
Aujourd'hui, seulement 20 % des réserves mondiales de gaz naturels ont été exploitées. D'après l'AIE, l'Agence internationale de l'Energie, environ 920 000 milliards de mettrais cubes de gaz non conventionnels (schiste, grès et houille) seraient disponibles.
Si on ne considère que les Etats Unis, environ 20 % de la demande européenne prévue jusqu'en 2020 se trouveraient emprisonnée dans la roche mère de leurs sous-sols. Lorsque l'on sait que le gaz naturel est l'option énergétique la plus respectueuse de l'environnement, à comparer aux risques du nucléaire ou à la pollution du charbon, par exemple, on comprend qu'il est important de ne pas négliger l'apport possible des gaz de schiste.
Le site LeGazdeSchiste.fr suivra donc l’actualité du gaz et de l’huile de schiste sous l’angle de son impact macro et micro-économique, selon ses conséquences sur l’ordre géopolitique mondial et en fonction des différents acteurs industriels concernés, qu’il s’agisse des autorités gouvernementales ou internationales et des compagnies pétrolières et gazières.