Impact économique
Le gaz de schiste a apporté de nombreux capitaux aux Etats-Unis, surtout depuis 2008 et avec l'intérêt croissant des hydrocarbures non conventionnels pour les compagnies pétrolières. Mais lorsque l'on regarde de plus près les investissements réalisés, on remarque qu'ils sont loin d'être 100 % américains.
La capitale russe, Moscou, a accueilli, lundi 1er juillet 2013, le Forum des pays exportateurs de gaz. Leurs discussions ont permis de confirmer leur volonté de respecter des prix stables, fixés par des contrats à long terme et joints aux cours du pétrole.
Le gouvernement indien vient d'annoncer qu'il est pour une politique du du gaz de schiste. Il va mettre en application une nouvelle loi visant à promouvoir les investissements dans le secteur gazier.
L'extraction du gaz de schiste ne semble pas convenir à la banque Rabobank, la plus grosse banque du pays. Cette dernière a annoncé qu'elle refuserait les prêts concernant des projets pour l'extraction des hydrocarbures non conventionnels.
Dans l’Ohio, Etat du Mid-Ouest des Etats-Unis, le stockage et le traitement des déchets liés à l’extraction du gaz de schiste est un problème. L’atmosphère et la qualité de l’eau s’en voient pollués. Deux chercheurs basés à Washington se sont penchés sur la question.
Si les États-Unis ont véritablement transformé leur paysage énergétique en commençant à exploiter leurs ressources en gaz de schiste, il subsiste encore quelques interrogations quant au fait de savoir si le boom de l'huile de schiste en Amérique n'est qu'éphémère ou un véritablement changement sur la scène de l'énergie.
La demande énergétique mondiale est en constante augmentation, et ce, à une époque où les populations souhaitent à la fois diminuer leur facture énergétique annuelle tout en augmentant leurs besoins, avec l'évolution de la technologie et l'explosion des transports de personnes et de marchandises. Dans le dernier quart de siècle, la demande globale de gaz a augmenté de près de 85 % !
Aujourd'hui, seulement 20 % des réserves mondiales de gaz naturels ont été exploitées. D'après l'AIE, l'Agence internationale de l'Energie, environ 920 000 milliards de mettrais cubes de gaz non conventionnels (schiste, grès et houille) seraient disponibles.
Si on ne considère que les Etats Unis, environ 20 % de la demande européenne prévue jusqu'en 2020 se trouveraient emprisonnée dans la roche mère de leurs sous-sols. Lorsque l'on sait que le gaz naturel est l'option énergétique la plus respectueuse de l'environnement, à comparer aux risques du nucléaire ou à la pollution du charbon, par exemple, on comprend qu'il est important de ne pas négliger l'apport possible des gaz de schiste.
Le site LeGazdeSchiste.fr suivra donc l’actualité du gaz et de l’huile de schiste sous l’angle de son impact macro et micro-économique, selon ses conséquences sur l’ordre géopolitique mondial et en fonction des différents acteurs industriels concernés, qu’il s’agisse des autorités gouvernementales ou internationales et des compagnies pétrolières et gazières.