EDF utilisera le gaz de schiste pour sortir de l'énergie nucléaire américaine

EDF, premier producteur mondial d'électricité à propulsion nucléaire, cherche à se retirer de la production nucléaire aux Etats-Unis via la «révolution du gaz de schiste».
EDF, détenu majoritairement par l'Etat français, a annoncé qu'il se retirait de CENG, sa coentreprise aux États-Unis (avec Exelon) qui exploite cinq centrales nucléaires.
Exelon continuera à prendra en charge l'exploitation des centrales de CENG. EDF quant à elle cherche à revendre sa participation à hauteur de 49,9% dans l'entreprise d’ici 2022. En plus de cette vente, EDF recevra un dividende exceptionnel 400 millions de dollars.
Actuellement EDF exploite 58 centrales nucléaires en France et avait initialement prévu de construire quatre nouvelles centrales nucléaires aux États-Unis. M. Proglio a déclaré que les perspectives de l'énergie nucléaire aux Etats-Unis avait été touchées par "une véritable révolution" causée par l'exploitation des gisements de schiste, ce qui a "complètement remodelé la production d'électricité au profit du gaz".
M. Proglio a déclaré qu’EDF se focaliserait d’avantages sur les sources d'énergie renouvelables.
EDF, également touché par le recul du nucléaire au Japon et en Allemagne, tient à accroître la capacité au Royaume-Uni où elle exploite déjà des centrales existantes et est un important distributeur d'électricité. Mais les négociations avec le gouvernement pour la construction de deux nouveaux réacteurs à Hinkley Point dans le Somerset ont été difficiles.