GazProm
Lors d'une réunion récente, le conseil d'administration de Gazprom a pris note des informations concernant les perspectives de croissance des industries du gaz de schiste et du GNL à travers le monde, ainsi que des opportunités et des menaces qui pèsent sur la société.
Malgré la réticence de Vladimir Poutine et de Gazprom à se lancer dans le gaz de schiste, la filiale spécialisée dans le pétrole du géant gazier russe, Gazprom Neft, continue ses opérations. Quatre nouveaux puits devraient être forés en Sibérie.
Dans le but de développer son activité dans les hydrocarbures non conventionnels, Gazprom Neft, filiale du géant gazier Gazprom, va travailler avec l'équipementier américain Halliburton qui détient la technologie de la fracturation hydraulique.
Le développement du gaz de schiste en Europe pourrait aider le continent à obtenir de meilleurs accords de la part de leurs actuels fournisseurs, le géant russe Gazprom, a déclaré le représentant de la Commission européenne énergétique Guenther Oettinger vendredi 10 mai.
La Russie va-t-elle suivre les Etats-Unis et la Chine dans le boom du gaz de schiste ? On n'en sait encore rien. Mais si Gazprom ne croit pas en cette ressource, le président Vladimir Poutine ne lui tourne pas le dos.
Le Kremlin répond à la « révolution du gaz de schiste ». La compagnie Gazprom sera peut-être divisée en deux sociétés s'occupant l'une de la production et l'autre du transport.
Plus importante entreprise de Russie, Gazprom est une société qui est spécialisée dans l’extraction, le traitement et le transport de gaz. Elle est fournisseur de gaz pour plus de vingt pays depuis plus de trente ans. Gazprom possède 17 % des réserves de gaz naturel dans le monde et gère 160 000 km de gazoducs. Elle est de loin le premier exportateur mondial de gaz.
Dans un contexte énergétique en plein essor au vu des exploitations des gaz de schiste par les grandes nations mondiales, Gazprom ne veut pas être en reste. Elle est depuis longtemps le principal fournisseur de pays de l’Europe de l’Est comme la Pologne. Mais les Polonais ont pour objectif de devenir indépendant grâce à leurs réserves de gaz non conventionnels. Pour devenir dès lors compétent en matière d’extraction de gaz schisteux, les Russes vont, d’après un communiqué officiel de Gazprom, s’inspirer des méthodes de la société CNPC (China National Petroleum Corporation), entreprise pétrolière appartenant à l’Etat chinois.