Plusieurs sociétés visent à développer le recyclage de l’eau issue de la fracturation hydraulique

Avec le développement grandissant des marchés du gaz de schiste et les débats environnementaux qu’ils soulèvent, les sociétés spécialisées visent à développer le recyclage de la fracturation hydraulique. Un marché futur qui pourrait valoir des milliards.
Lors de la fracturation hydraulique, seule technique actuellement utilisée pour l’extraction des gaz de schiste même si de nouvelles technologies sont en phase de développement, de l’eau sale sort des puits. Une eau dont le recyclage pourrait valoir de grosses parts du marché des équipements pétroliers.
Plusieurs sociétés internationales sont en pleine recherche comme Veolia. Mais aux Etats-Unis d’autres équipementiers sont en train de miser sur ce marché alors que Schlumberger estime que plus d’un million de nouveaux puits seront forés d’ici 2035.
Schlumberger, mais aussi Halliburton Corp, ThermoEnergy Corp, ou encore ECOtality sont en pleine course à celle qui réussira à développer la première une technique de recyclage de l’eau viable et performante.
Il semblerait que, pour l’instant, la plus avancée et prometteuse soit la technologie TurboFrac développée par ThermoEnergy Corp. Elle permettrait, à un coup réduit, de recycler et nettoyer l’eau issue de la fracturation hydraulique pour, entre autres, être réutilisée dans un forage ultérieur, limitant ainsi la quantité d’eau nécessaire.
Que fait-on de cette eau en attendant ?