Fracturation hydraulique
La compagnie israélienne, Flow Industries, projette de développer une nouvelle technique de fracturation utilisant, non plus de l’eau mais de l’air sous pression, afin de rendre l’opération efficace et réduire les risques écologiques.
La députée de la 3ème circonscription de l’Ardèche, Sabine Buis, ainsi François Verdier, député du Gard, ont rencontré la ministre de l’écologie Delphine Batho mardi dernier pour discuter des craintes existantes au niveau du permis d’Alès et de l’exploration du gaz de schiste.
Un vaste programme de financement pour la recherche et le développement de nouvelles technologies pour l’extraction du gaz de schiste est en cours en Pologne.
Le constructeur des moteurs les plus puissants du monde, Caterpillar, aurait en projet de transformer ses moteurs en moteur à gaz visant en premier lieu les installations des exploitations de gaz et de gaz de schiste.
La fracturation hydraulique traditionnelle, celle qui utilise de larges quantités d’eau, est le centre du débat qui oppose les personnes pour et les personnes contre l’exploitation du gaz de schiste. Mais peu est fait ou dit pour développer des techniques alternatives.
La société norvégienne spécialisée dans le calcul de risques a publié une étude qui met en avant l’importance d’une réglementation commune concernant la technique de fracturation hydraulique sans quoi l’obtention de permis sera de plus en plus difficile dans le futur.
L'extraction du gaz de schiste est relativement complexe. Pour les gaz et pétroles conventionnels, le processus est assez simple : il suffit d'atteindre les poches des gisements et d'en faire remonter le contenu. Pour les produits schisteux, l'huile et gaz de schale sont enkystés dans la roche elle-même.
Il faut alors mettre en place un processus différent d'extraction, la principale méthode consistant en une fracturation hydraulique horizontale de la roche mère. Cela consiste à micro-facturer la roche qui contient du gaz afin de dégager petit à petit le gaz prisonnier des couches dures pour pouvoir l'extraire ensuite.
Pour procéder à cette fracturation, de l'eau à très haute pression est injectée massivement par un conduit de forage. Sont mélangés à cette haut un certain nombre d'additifs chimiques qui ont chacun une vocation précise.
Les sables de granulométrie lubrifiés sont ajoutés à l'eau injectée et iront se loger dans les micro-fractures afin de les maintenir ouvertes. Des biocides sont également ajoutés afin de limiter la prolifération des bactéries dans le puits. Plusieurs détergents sont également présents afin d'augmenter la désorption du gaz pour en extraire en plus grande quantité.
Cette technique a été inventée dans les 1940 même si les premières extractions par fracturation hydraulique horizontale remontent véritablement aux années 1980.