La Chine se tourne peu à peu vers le gaz de schiste pour diminuer son empreinte écologique

"La Chine dans le brouillard", "La pollution de l'air de Pékin visible depuis l'espace", "La pollution plonge Harbin dans les ténèbres", voilà les titres qu'on retrouve régulièrement dans la presse au sujet de l'Empire du Milieu. Une situation grave, notamment due à l'emploi excessif de charbon dans les grandes villes.
Des objectifs au long cours
Pour rendre l'air plus respirable, les autorités chinoises ont décidé de se porter davantage sur le gaz, au détriment du charbon. Le niveau de pollution dans les villes chinoises excède régulièrement de 40 à 50 fois les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Aussi, le gaz de schiste apparaît comme une solution privilégiée.
Une solution toutefois encore à l'état embryonnaire. Actuellement, le process d'extraction prend une dizaine de semaines en Chine... Par ailleurs, le fait que de plus en plus de consommateurs se tournent vers le gaz entraîne d'importantes pénuries. La route est encore longue, avant que la Chine puisse apporter les réponses nécessaires en termes d'extraction pour subvenir aux besoins de toute sa population.