Débat et réglementation
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick avait demandé au professeur en biologie de l’Université de Morton Louis LaPierre de vérifier l’opinion des citoyens du pays au sujet d’une centaine de propositions concernant de nouvelles recommandations pour l’industrie pétrolière et gazière.
Monica Cristina, Conseillère à Bruxelles au sujet du gaz de schiste en Europe, donne au Financial Times les différentes raisons en faveur de l’exploitation des gaz non conventionnels sur l’ancien continent.
Vendredi dernier, au cours d’un entretien donné à l’Express, l’ancienne ministre de l’Environnement revient sur la Conférence environnementale et sur le sujet controversé du gaz de schiste.
Jeudi dernier, au cours des Journées annuelles des hydrocarbures, Christophe de Margerie, PDG de Total France, a annoncé que la société renonçait à s’engager dans le débat en matière de gaz de schiste.
Mercredi matin, les professionnels du secteur de l’énergie ont profité d’un colloque pour adresser la liste de leurs doléances au gouvernement. A quelques semaines de l’ouverture du débat national sur l’énergie, les professionnels ont fait savoir qu’ils veulent eux aussi participer aux débats en matière de nucléaire, hydraulique et gaz de schiste.
Une récente étude explique que certains propriétaires pourraient toucher des redevances intéressantes sur l’exploitation de gaz ou de pétrole sur leurs terrains.
Les débats autour de l’extraction du gaz de schiste sont nombreux et animés. Depuis un désormais fameux film « Gasland » sorti en 2010, de nombreuses personnes ont entendu parler du gaz de schiste. Même si certaines images choquantes de ce film, et forcément interpelantes, ont pu être expliquées rationnellement depuis (notamment cette fameuse scène où l’on voit l’eau du robinet s’enflammer, qui n’était en fait dû qu’à une présence naturelle de méthane dans l’eau du robinet filmée), de nombreuses questions subsistent.
Ces débats ont fait évoluer la réglementation, sévèrement en France, plus posément dans certains pays, comme en Afrique du Sud ou en Inde par exemple.
Aujourd’hui, il n’y a pas une semaine qui passe sans intervention d’un côté des lobbies des industriels auprès des parlementaires pour libérer le secteur de ses contraintes réglementaires et législatives, de l’autre des associations auprès des responsables politiques pour durcir les règles à imposer aux géants pétroliers et gaziers. L’approche des campagnes électorales, qu’il s’agisse d’élections locales ou nationales, ne fait que renforcer le débat autour de ces questions de gaz et d’huile de schiste.