Débat et réglementation
Au Royaume-Uni, le gaz de schiste fait toujours débat et les écologistes essaient toujours de faire entendre leur voix. Lundi 19 août 2013, une grande manifestation a été organisée par les opposants.
David Cameron soutient fermement la technique de fracturation hydraulique mais les citoyens britanniques sont plus divisés. Parfaitement divisé, même, selon un sondage réalisé par The Guardian.
Les permis à délivrer pour l’exploration du gaz de schiste ont pris du retard. Il y a un délai d’attente de six mois.
Le premier Ministre britannique David Cameron continue de faire face aux critiques sur le gaz de schiste. Il a réaffirmé un soutien sans équivoques en risquant de se mettre à dos les Conservateurs des zones rurales.
Alors que la compagnie pétrolière Petragas a déposé une demande de permis d'exploration pour le gaz de schiste sur le territoire, les écologistes sont montés au créneau et ont critiqué le gaz de schiste et la technique de fracturation hydraulique. Le gouvernement tente de calmer la tension.
Le président directeur général du groupe AXA, Henri de Castries, a été interviewé par le Figaro. Parmi les questions, le débat du gaz de schiste a fait surface. M. de Castries est favorable aux hydrocarbures non conventionnels.
Les débats autour de l’extraction du gaz de schiste sont nombreux et animés. Depuis un désormais fameux film « Gasland » sorti en 2010, de nombreuses personnes ont entendu parler du gaz de schiste. Même si certaines images choquantes de ce film, et forcément interpelantes, ont pu être expliquées rationnellement depuis (notamment cette fameuse scène où l’on voit l’eau du robinet s’enflammer, qui n’était en fait dû qu’à une présence naturelle de méthane dans l’eau du robinet filmée), de nombreuses questions subsistent.
Ces débats ont fait évoluer la réglementation, sévèrement en France, plus posément dans certains pays, comme en Afrique du Sud ou en Inde par exemple.
Aujourd’hui, il n’y a pas une semaine qui passe sans intervention d’un côté des lobbies des industriels auprès des parlementaires pour libérer le secteur de ses contraintes réglementaires et législatives, de l’autre des associations auprès des responsables politiques pour durcir les règles à imposer aux géants pétroliers et gaziers. L’approche des campagnes électorales, qu’il s’agisse d’élections locales ou nationales, ne fait que renforcer le débat autour de ces questions de gaz et d’huile de schiste.